J'y étais…au concert de The DO !
Depuis quelques jours, Biarritz était toute de rose vêtue pour accueillir le Roxy Jam 2008 qui avait lieu du 11 au 16 juillet.
Cet événement, en plus d’être une compétition de longboard réunissant les meilleures surfeuses internationales, est également l’occasion de voir de belles expos « so girly » et de se dégourdir les oreilles grâce à une programmation digne d’un bon mix des Inrocks.
Alors cette année, et pour succéder à Neneh Cherry, CSS et d’autres talents aux antipodes des artistes estampillés M6 Interactive, The DO est venu donner le La devant un public de plus de 10 000 personnes, toutes les pieds dans le sable. Car oui, c’est dans décor idyllique – un amphithéâtre naturel au bord de l’océan avec pour toile de fabuleux couché de soleil- que la scène se déroule.
Alors The Do en concert, c’est vraiment bien ?
Après de très bon mixes de DJ Set de Inrocks Stready Crew, c’est sans transition qu’arrivent les membres de The DO.La batterie se fait entendre subitement, Dan (le D de DO) sautille avec son chapeau sur la tête – tiens, il a l’air marrant -, et la très jolie Olivia (le O de DO) entame son premier morceau encapuchonnée dans un costume improbable, à mi-chemin entre une tenue d’ABBA et d’Elvis Presley.
La musique et les arrangements sont parfaitement maîtrisés, le style plus rock que sur l’album est sûr, la voix claire et haute perchée de la chanteuse est parfaite. En bref, tout est bien ficelé, rien ne dépasse. Seul petit inconvénient : je m’ennuie.
Les morceaux s’enchaînent et, mis à part quelques titres tels « Bohemian song » ou le célébrissime « On my shoulders » qui me titillent agréablement l’oreille, le reste ne me touche pas. L’ensemble me paraît sans chaleur, trop propret, je ne vois pas défiler les titres tellement ils me semblent tous plus ou moins dans les mêmes sonorités.
« Une question de goût » me dit l’informaticien-au-nez-original-que j’aime-en-secret et que j’ai réussi à décoller de son écran 19’’ pour m’accompagner (un exploit !).
Certainement… Sauf que je ne suis pas la seule à trouver cela un peu mélancolique. Les putes à franges, les blondes surfeuses et les riders aux épaules carrées qui se déhanchaient avec fièvre sur les rythmes du DJ sont maintenant plutôt sages avec leur maxi verre de Foster à la main.
A croire que la musique franco-finlandaise adoucit les mœurs en plus de faire boire.