Star Ac'nesthésique
Je m’étais parfaitement préparée. Tasse de thé fumante, madeleine pur beurre, couette « special TV », carnet de notes, crayon bien affûté. A 20h50 pétante, tout était en place pour regarder la Star Academy saison 7.
J’imaginais déjà le ton de l’article que j’allais vous écrire entre ironie, moquerie franche et critique acérée. Je vous voyais même déjà sourire à mes petites phrases assassines en vous disant « Rololo, cette fille elle est trop drôle » (j’aime bien que l’on dise ça de moi).
Mais voilà, qu’après 2h40 d’émission et une nuit de repos normalement porteuse de conseils et d’inspiration rédactionnelle, je suis toujours en ce milieu d’après-midi dans l’expectative et l’interrogation de savoir ce que je vais bien pouvoir vous raconter. Je me suis donc décidée à écrire un texte qui soit à l’image de l’émission : un peu vide.
Donc, pour pimenter la soirée Star Ac’, TF1 a sorti les gros moyens :
- quelques petits « couac » : le gros blanc avec larmes aux yeux de la Heidi de la promo, les problèmes d’articulation de Nikos (« Il va nous chanter une chanchon ») et Guy Montagné déguisé en Eminem,
- L’absence des deux marraines super stars de l’émission (moi aussi, le jour de mon baptême je n’avais pas mes parrains)
- une part de sentiments grâce à la douloureuse vie des (très jeunes) candidats : une anorexique, un vieux au regard bizarre, un orphelin de père pour ne citer que les plus évidents.
Mais je vous assure, rien de rien n’est venu agrémenter cette morne soirée qui a pourtant réunie plus de 7 141 000 téléspectateurs, soit 30,7 % de PDM.
Si j’avais su, j’aurais regardé Arté qui nous diffusait un reportage sur l’agriculture. Au moins j’aurai réussi à planter une petite graine qui pousse, elle !