Mes confessions intimes
Adèle Tanguy, personnal shoppeuse et bloggeuse, a eu l’extrême amabilité d’inciter ses lectrices à venir me rendre visite via un petit texte de présentation plutôt flatteur. Remarquez, il est difficile de dire des choses mauvaises à mon encontre, n’est-ce pas ? Cependant, quelque chose m’a troublée dans sa description « On en connait très peu sur la bloggeuse (en l’occurrence moi) qui ne se raconte pas beaucoup ».
Force est de constater que c’est vrai. Vous me savez parfaite, mais est-ce suffisant pour que vous vous sentiez plus proches de moi ? J’ai donc décidé de vous faire quelques confessions intimes en mode hysterical speed writing.
Quand je suis dans un ascenseur et que quelqu’un court pour « l’attraper », il m’arrive de faire un large sourire tout en appuyant sur le bouton « fermeture de porte ». Quelques fois, je parle avec l’accent anglais parce que je trouve ça joli et que cela me donne beaucoup de charme en plus de ma grâce naturelle. Je connais par cœur tous les numéros de département et je peux même citer les préfectures. Ma mère a toujours raison. Enfin, seulement quand elle dit que je suis géniale. Je me suis déjà sentie les aisselles en public. J’ai déjà reçu des fleurs au bureau. C’est moi qui me les suis envoyée. A mon avis, les seules personnes qui devraient être autorisées à procréer sont celles qui n’ont pas de page Facebook. Sur Meetic, je refuse systématiquement d’entrer en contact avec les chômeurs, les trop gros, les podologues, les ex-directeurs du FMI, les vieux, les dégarnis, les poilus, les allemands. J’ai déjà joué au strip-poker, mais le gars en face a refusé de continuer la partie parce que j’étais trop nulle. Dans les embouteillages et en période hivernale, je me retrouve (très rarement) avec le doigt dans la narine afin de m’aider à mieux respirer. C’est donc uniquement dans un but thérapeutique. Je suis très fière de raconter partout que j’ai été twittée par un people. J’omets juste de dire que c’est Patrick Sébastien. J’ai déjà craché sur ma télé parce qu’il y avait Judith Godrèche à l’écran (j’peux pas me la saquer celle-là !). Je suis sortie avec un gars qui depuis est gay. La seule raison pour laquelle je suis gentille avec ma grand-mère même si elle est pénible et un peu raciste, est qu’elle n’en a plus pour très longtemps et que j’ai besoin d’argent. Le plus beau jour de ma vie est celui de ma naissance. Quand on me demande si je suis mariée, je réponds oui et je sors pour preuve une photo de mon portefeuille. C’est celle de Gregory House. J’ai écrit à l’Amour est dans le pré. Le pedzouille ne m’a même pas sélectionnée. Je me rappelle avoir fait un rêve érotique avec Jean-Luc Delarue. J’ai collectionné les cartes postales de chatons jusqu’à mes 16 ans. J’ai longtemps rêvé d’avoir le même brushing que Jennifer Aniston alors que mes cheveux ne gonflent même pas par temps humide. J’ai une passion secrète pour la plomberie. Je n’aime pas trop quand les gens sont plus chanceux que moi. Plus heureux aussi. Et plus beaux. J’ai eu mon permis au quatrième coup et encore parce que j'ai laissé dépasser un billet de 100 € d’entre mes seins. Mon nouveau mot favori est « vodka-fraise ». Je ne sais pas pourquoi, mais je croise régulièrement Vincent Lindon depuis mes 20 ans. Il ne rajeunit pas. Les chewing-gum sous la table de réu m’appartiennent en grande majorité. Je ne comprends pas comment on peut avoir un Blackberry. Je connais par cœur toutes les chansons du premier album de Britney Spears. I kissed a girl and I like it. La seule représentation graphique que je sache faire est celle de Super Bite (un pénis avec une cape... je sais, c'est triste).
Je mens. Un peu. Beaucoup.
Mais je suis toujours parfaite.