Je n'ai pas d'humour

Je crois bien que le gène "je suis rigolote" ne fait pas partie de mon patrimoine. Damned ! Moi qui avait au moins cet espoir.
Je m'en suis rendue compte pas plus tard que ce week-end quand je suis allée voir le dernier film de Dany Boon "Bienvenue chez les Ch'Tis".
Pourtant, j'étais en parfaite condition :
- il avait plu la veille,
- j'avais bien suivi la promotion du film. À vrai dire, je n'avais pas réussi à y échapper ; je crois que j'ai dû voir au moins 10 reportages sur les RP avec le train spécialement affrété pour les VIP lors de l'avant-première du film,
- j'avais appelé ma Tante Colette de Roubaix histoire d'avoir l'accent dans l'oreille,
- un groupe de nordiste composait une partie des spectateurs de ma séance, ce qui est très rare quand on habite le Sud-ouest.
Tous les ingrédients étaient là et je n'ai pas aimé. Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai, c’est surtout que je ne comprends pas l’engouement suscité autour de ce film qui est une bonne comédie sans plus.
Ce serait mentir de dire que je n'ai pas ri à un seul moment. La farce populaire, les quiproquos - dont celui du "Je lui dis quoi" qui ressemble étrangement au "Juste c'est son prénom. Juste ?" du Dîner de Cons -, les comiques de situation et les dialogues sonnent vrais.
Cependant, au fur et à mesure que la bobine avance, l'intrigue patauge et les personnages ont bien du mal à évoluer.
Zoé Félix nous ennuie à mourir, d'ailleurs elle ne m'a pas tout à fait l'air au meilleur de son jeu, et si Line Renaud est une parfaite mère possessive, mais on a bien du mal à croire qu'elle soit ch'timi tant on a l'impression qu'elle a appris son texte phonétiquement.
À noter tout de même l'excellent travail de Kad Merad.
Je crois bien que ce film, qui démonte un à un les préjugés sur les gens du Nord, est surtout porté dans le box-office par son régionalisme.
La preuve en est mon groupe de Nordistes qui ont fait une excellente animation de salle pendant toute la séance. Ils étaient d’ailleurs beaucoup plus drôles que Zoé.
Grâce à eux j'ai appris que dans le Nord :
• On parle fort pour bien faire comprendre à l’ensemble des personnes présentes que l’on vient du Nord.
• On rit très fort lorsque l’on parle de frites. Pareil lorsque l’on voit de la pluie tomber sur grand écran. Je n’ai pas vraiment compris, mais apparemment, ça leur fait un effet bœuf.
• On fait la Ola dès que l'on entend "Les Corons" de Pierre Bachelet,
• On chante des trucs improbables comme « Euch téléphone y brait »,
• On crie « Vive le Nord » dès qu’un film se termine. J’ai tenté un « Vive les Béarnais », mais personne ne m’a suivie… Etrange.
Quoi qu’il en soit, si le film ne m’a guère donné envie d’aller à la rencontre de la Picardie ou du Nord-Pas-de-Calais, mon groupe-animateur a quant à lui bien réussi sa mission : me faire aimer les gens du Nord.
Ce serait mentir de dire que je n'ai pas ri à un seul moment. La farce populaire, les quiproquos - dont celui du "Je lui dis quoi" qui ressemble étrangement au "Juste c'est son prénom. Juste ?" du Dîner de Cons -, les comiques de situation et les dialogues sonnent vrais.
Cependant, au fur et à mesure que la bobine avance, l'intrigue patauge et les personnages ont bien du mal à évoluer.
Zoé Félix nous ennuie à mourir, d'ailleurs elle ne m'a pas tout à fait l'air au meilleur de son jeu, et si Line Renaud est une parfaite mère possessive, mais on a bien du mal à croire qu'elle soit ch'timi tant on a l'impression qu'elle a appris son texte phonétiquement.
À noter tout de même l'excellent travail de Kad Merad.
Je crois bien que ce film, qui démonte un à un les préjugés sur les gens du Nord, est surtout porté dans le box-office par son régionalisme.
La preuve en est mon groupe de Nordistes qui ont fait une excellente animation de salle pendant toute la séance. Ils étaient d’ailleurs beaucoup plus drôles que Zoé.
Grâce à eux j'ai appris que dans le Nord :
• On parle fort pour bien faire comprendre à l’ensemble des personnes présentes que l’on vient du Nord.
• On rit très fort lorsque l’on parle de frites. Pareil lorsque l’on voit de la pluie tomber sur grand écran. Je n’ai pas vraiment compris, mais apparemment, ça leur fait un effet bœuf.
• On fait la Ola dès que l'on entend "Les Corons" de Pierre Bachelet,
• On chante des trucs improbables comme « Euch téléphone y brait »,
• On crie « Vive le Nord » dès qu’un film se termine. J’ai tenté un « Vive les Béarnais », mais personne ne m’a suivie… Etrange.
Quoi qu’il en soit, si le film ne m’a guère donné envie d’aller à la rencontre de la Picardie ou du Nord-Pas-de-Calais, mon groupe-animateur a quant à lui bien réussi sa mission : me faire aimer les gens du Nord.